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Le feuilleton tonkinois
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9 avril 2009

Phuket fin de saison

Et voilà du bleu, du bleu, de la nature exubérante, des petits poissons de toutes les couleurs, des couchers de soleil orange liquide sur étendue de mercure, des bungalows disséminés dans un grand jardin fleuri… De quoi pousser un grand soupir d’aise et d’extase. 

 
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Bien sûr dès qu’on grimpe par-dessus deux ou trois caps sur des routes toboggans pour qui le lacet est une subtilité inutile on surplombe les vilains poulaillers pour touristes agglutinés dans le fond de baies autrefois probablement paradisiaques. Kata, Karon, Patong ou bé-tong sur mer, loisirs pris en charge, chaises longues et parasols déroulent leurs alignées à perte de vue sur les longues courbes de sable blanc.

 Mais si on tourne le dos à ces parcs à gogo, alors, il y a la partie sud, et ses baies encore épargnées par le développement, il y a peu de circulation, peu de constructions hautes, mais pleins de petits restaurants 

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en bois entourés de jardin, un habitat clairsemé, des bars pour tous les goûts, des salons de massage et de coiffure en pagaille avec plus de filles que de clients. Et puis si on vient hors saison, alors les parasols sont en berne sur la plage, le coucher de soleil n’est qu’à nous et aux chiens qui folâtrent sur le sable humide. Si on se lève tôt, il est facile d’avoir pour soi tout seul la vue du cap Phromtep, extrême pointe de l’île, avant les cars de touristes, avant les dévôts venus fleurir le monument des éléphants. Et là on se croirait dans un chromo de Nice ou de Cannes au début du siècle dernier. Avec les flamboyants au premier plan à la place des mimosas.

 
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Et que dire des après-dîner, quand c'est le moment du massage. Tous les cinquante mètres, il y a une officine avec des jeunes filles qui s’ennuient vautrées sur des tables et qui hèlent le client qui bade.  Une fois harponné, il faut choisir son massage, à l’huile ou sans, du corps entier ou des pieds seulement. Le plus dépaysant, c’est le massage thai, à base de pressions le long des lignes d’énergie, corsé de quelques élongations et torsions, le tout dans un sarong prêté par la maison sur un matelas à même le sol, avec en ambiance quelques notes de musique japonaise ou des gazouillis dans la forêt, pour le zen. Une heure de manipulations expertes un mal qui fait du bien pour se retrouver vivifié, détendu et énergisé. Avec en prime l’exquise douceur des filles thai, leur sourire spontané, leur grâce attentionnée. Petits modèles à la peau caramel d’un satiné indicible, long doigts agiles manucurés, dents éblouissantes, familières et naturelles...

Comment voulez-vous qu'on aie envie de revenir en France ?

 

 

 

 

 

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